Réflexions et prières
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Notre Père qui es aux cieux,
je suis ici, pour que Ton nom soit sanctifié.
Je voudrais tant que Ta volonté soit faite sur cette terre.
Tu m’as invité à tes repas d’amour,
Tu m’as donné le pain quotidien,
Tu m’as tout donné et je t’en remercie.
Par ton pardon, Tu m’as appris qu’un jour,
je devais apprendre à pardonner aussi.
S’il y en a un qui connait la vraie tentation, c’est bien Toi.
Je ne Te demande pas de m’en soustraire,
mais je suis confiant que Tu seras toujours là pour me guider.
Oui, je veux que le Royaume à venir soit construit en Ton nom.
Je veux y contribuer pour que Ton rêve se réalise,
Ton rêve de Paix, d’Amour, de Tolérance.
Que Ta paix devienne celle de ce monde !
Prière composée par les Sœurs de l’Immaculée-Conception
Je te rends grâce Dieu de la Création,
Dieu des cours d’eau et des mers,
Dieu du vent et des fleurs,
Dieu de la gratuité et de l’abondance,
Dieu amour chaleureux comme le soleil d’été,
Dieu présent et doux comme la brise qui nous rafraîchit.
Je te loue pour toutes les saveurs de l’été retrouvées dans nos nombreux fruits et légumes.
Je te loue pour toutes les odeurs de fleurs, de foin coupé, de fraises mûres, de terre mouillée, de sous-bois…
Je te loue pour tous les sons de l’été, nos éclats de rires, nos musiques, les animaux, le doux clapotis de l’eau, le chant des oiseaux…
Je te loue pour toutes les ardeurs de nos rencontres, de nos randonnées, de nos jeux, de nos excursions…
En plein air, en pleine nuit, en plein jour, pieds nus sur la plage ou dans l’herbe, je veux te dire « Mon Dieu, Tu es grand, Tu es beau… »
Nycole Pepper
Reste avec nous, Seigneur, sur la route,
quand s’approche la nuit.
Que ta présence nous éclaire Seigneur!
Avance avec nous, Seigneur, sur la route,
quand disparaît le jour
et que notre courage, comme après une longue course,
s’essouffle devant les efforts toujours à reprendre.
Tiens-nous debout avec le pain de ta présence !
Montre-nous la route, Seigneur,
quand notre coeur est aveugle
et que nous passons à côté des signes
que tu poses dans chacun de nos jours !
Viens avec nous Seigneur,
et que ta présence soit brûlante en notre vie !
Seigneur, nous te prions.
Apprends-nous à changer notre regard,
Ouvre nos yeux sur les réalités de notre monde
pour que nous les voyions,
pour que nous ne les redoutions pas,
pour que nous les accueillions
comme un rendez-vous de Dieu.
Apprends-nous à changer
notre regard sur les certitudes qui nous enferment,
sur les valeurs qui nous rassurent,
sur les autres que nous verrouillons
dans nos jugements tout faits.
Donne-nous de savoir apporter,
de savoir recevoir,
de savoir demander,
de savoir dire à l’autre
le besoin qu’on a de lui.
Apprends-nous à entrer dans l’avenir,
non pas à reculons comme des nostalgiques,
mais comme dans un avenir où Dieu nous attend,
où il est déjà visage.
Apprends-nous à écouter,
à reconnaître les besoins de l’autre
comme des Paroles de Dieu
et à ne pas avoir peur de l’inconnu
qui est le visage de Dieu qui vient.
Suzanne Marineau
Vis le jour d’aujourd’hui :
Dieu te le donne, il est à toi, vis-le en Lui
Le jour de demain est à Dieu, il ne t’appartient pas.
Ne reporte pas sur demain le souci d’aujourd’hui
Demain est à Dieu : remets-le Lui!
Le moment présent est une frêle passerelle;
Si tu la charges des regrets d’hier,
de l’inquiétude de demain,
la passerelle cède et tu perds pied.
Le passé : Dieu le pardonne!
L’avenir : Dieu le donne!
Vis le jour d’aujourd’hui en communion avec lui!
S’il y a lieu de t’inquiéter pour un être bien-aimé,
Regarde-le dans la lumière du Christ ressuscité.
Soeur Marguerite de Grandchamp
Une Église où il fait bon vivre, où l’on peut respirer, dire ce que l’on pense.
Une Église de liberté
Une Église qui écoute avant de parler, qui accueille au lieu de juger,
qui pardonne sans vouloir condamner, qui annonce plutôt que de dénoncer.
Une Église de Miséricorde
Une Église où l’Esprit Saint pourra s’inviter
parce tout n’aura pas été prévu, réglé et décidé à l’avance.
Une Église ouverte
Une Église où l’audace à faire du neuf
sera plus forte que l’habitude de faire comme avant.
Une Église où chacun pourra prier dans sa langue,
s’exprimer dans sa culture, et exister avec son histoire.
Une Église dont le peuple dira
non pas « Voyez comme ils sont organisés »
mais « Voyez comme ils s’aiment. »
Si je suis souvent malheureux(se) intérieurement, si je semble échouer dans la vie, c’est que je veux vivre à ma manière, suivant le mode humain, en comptant sur mes propres forces.
Dès que je démissionne entre les mains de Dieu, Lui, se met à l’ouvrage et la réussite (pas forcément réussite humaine), est inévitable et totale.
Dieu, Tu es là présent à toute ma vie, mais discret, attendant que je Te donne moi-même un ennui, que je Te confie une tâche. Pourquoi garder tant de travail pour moi ? Pourquoi lutter en Te demandant de m’aider? Pourquoi ne pas Te remettre tout à porter, tout à faire et mon coeur et mes mains pour que Tu t’en serves Toi-même?
Chaque soir, que j’accepte de mourir à toutes mes préoccupations, tous mes soucis, légitimes ou non. Humblement que je remette tout entre Tes mains pour me réveiller chaque matin, vide de toute inquiétude, neuf(ve), pur(e), face à la vie qui m’attend.
Si je veux être libre, si je veux être joyeux(se), en paix, fort(e) et triomphant(e), chaque jour, chaque minute, que je jette mon souci en Toi Dieu pour que Toi-même me soutienne.
Michel Quoist
Je crois en moi,
fils ou fille d’un Père tout-puissant
créateur(trice) avec Lui, d’un monde plus humain.
Je crois en moi,
sauvé(e) par Jésus Christ,
appelé(e) par Jésus Christ,
aimé(e) par Jésus Christ.
Je crois en moi,
en mon corps, habité par l’Esprit,
en mon cœur, renouvelé par les sacrements,
en ma liberté, secourue par la grâce.
Je crois en moi,
issu(e) d’un amour divin,
relié(e) par l’amour à un peuple de frères et de sœurs,
responsable d’aider les petits, les plus pauvres.
Je crois en moi,
racheté(e) tous les jours
remis(e) debout par un meilleur que moi,
invité(e) à perdre ma vie afin de ressusciter.
Je crois en moi,
parce que Lui a cru en moi.
Dans cette foi, je veux vivre et mourir.
Béni sois-tu, Seigneur, pour le matin triomphant qu’annonce le concert innombrable des oiseaux, pour la pluie qui claironne, la joie d’un jour nouveau, pour l’odeur du foin fraîchement coupé et le bourdon qui fait écho à la cloche de l’église.
Béni sois-tu, Seigneur, pour le murmure de la source, pour les montagnes roses et bleues, et pour l’alouette dont le vol se perd dans le firmament, pour la chaude caresse du soleil, pour les genêts éclatants, et pour la lavande mauve, pour la fourmi laborieuse et pour l’abeille bourdonnante et affairée… pour l’olivier qui scintille dans la gloire de midi…
Béni sois-tu, Seigneur, pour la lumière tamisée du soir qui pose comme un voile diaphane sur la montagne, pour la brise fraîche et parfumée de la nuit, pour le rossignol émerveillé.
Béni sois-tu, Seigneur, pour tous les sourires du monde que tu nous as façonnés avec art et tendresse et que nous ne savons plus bien souvent contempler. Pour l’allégresse du matin, la splendeur de midi et la douceur du soir, béni sois-tu, Seigneur.
Auteur inconnu